mercredi 15 juillet 2015

Pour la libération des peuples

Il faut libérer les peuples des différents jougs non pas par amour du prochain (quoique et pourquoi pas) mais par nécessité afin de tendre vers une société apaisée et plus épanouie, sinon les guerres économiques et les désastres écologiques transformeront cette terre en enfer.
Le pouvoir socio-économique domine actuellement la presque totalité des civilisations, ce qui détruit graduellement la liberté de l'Être humain en asservissant celui ci. Le système politique est, lui aussi, étouffé par ce pouvoir.
Le peuple doit se rendre compte qu'il est dirigé par des organisations qui sont ses ennemis, comme par exemple (1) La presse, la télévision...qui ont un pacte avec les pouvoirs économico-sociaux dont la tâche malsaine est de tirer des profits à ses dépens (du peuple) (2) La structure de la société n'a pas été organisée par le peuple lui-même, mais par des groupes dont l'intérêt était de l'exploiter.
Pour obtenir la libération il faut que : (1) Le peuple prenne conscience de la position d'esclave dans laquelle il se trouve actuellement; (2) Réorganiser la société pour la rendre à ceux à qui elle revient de droit, c'est à dire le peuple; (3) Cela ne dépend que de sa volonté (celle du peuple).
Le premier grand pas à franchir serait de réveiller l'Être humain qui est complétement endormi, et la condition fondamentale pour l'aider à être heureux est de conscientiser l'humanité de cet état d'obnubilation dans lequel il se trouve. Socialement nous devons immédiatement modifier les lois, qui permettent aux individus les plus déséquilibrés de dominer la société et être attentifs pour éviter que les individus nuisibles la dévient à nouveau. Nous devons rester vigilants à chaque minute pour ne pas être lésés. "L'éternelle vigilance est le prix de notre liberté" comme disait Lincoln.
Notre société est pleine de haine, d'envie, de cupidité de milliers d'individus qui ont carte blanche pour déverser sur l'humanité toute leur pathologie. C'est pourquoi nous sommes constamment mutilés de notre intelligence, de nos sentiments, de nos actions et sommes obligés de réduire nos capacités et de vivre comme des débiles mentaux, il y a beaucoup de suicides!.
Nous ne sommes pas libres, nous sommes obligés de servir les tout puissants de ce monde, de servir la maladie mentale, la théomanie (manie de vouloir être Dieu), la mégalomanie (la folie des grandeurs), le narcissisme, la cupidité et l'envie. Nous vivons dans une ambiance de paranoïa incroyable, parce que personne n'a confiance. On dirait presque que l'on vit la situation qu'Orwel décrivit dans son livre 1984.
Norberto R. Keppe dans son livre "La libération des Peuples" de 1992...propose :
(1) Que toutes les organisations économiques appartiennent à tous ceux qui y travaillent, devenant ainsi des entreprises communes à tous.
(2) Que chacun gagne selon la valeur de son travail, et non en rapport avec le capital qu'il a investi dans l'organisation.
(3) La formation de société Trilogiques (le bon, le beau et le juste) qui puissent dominer les tout puissants et les groupes d'exploitation.
(4) L'élimination graduelle des grandes propriétés privées afin que tous puissent en posséder une petite, sera l'unique moyen d'obtenir la paix entre les hommes et une vie sans angoisse. La Terre serait assez grande pour toute l'humanité si certains ne se l'appropriaient pas de manière si extravagante.
Il nous faut faire une totale reformulation de la philosophie de vie afin d'obtenir une société du moindre mal.

mardi 7 juillet 2015

La racine du mal Humain

Depuis la nuit des temps le monde est une vallée de larmes, une succession de batailles, guerres, meurtres, rivalités, rapports de force, dominés-dominants, esclaves, humiliés, asservis...
L'humanité n'a pas changé : les Grecs et les Romains avaient des esclaves, puis les religieux imposèrent leur pouvoir au Moyen-Age en persécutant et torturant avec l'inquisition, puis vinrent les seigneurs féodaux et ensuite les grands bourgeois, suivis aujourd'hui par les capitalistes et les communistes qui exploitent les plus faibles, le peuple. En Europe nous sommes passés des guerres physiques à une guerre économique.
Mais pourquoi tant de malheurs ?
Pour comprendre il faut remonter à la nature humaine. pour le biologiste l'Homme est un primate (le singe nu de Desmond Morris) donc un animal. Pour le philosophe l'Homme est un animal métaphysique (Arthur Schopenhauer). Il est biologiquement un animal avec en plus la particularité unique d'avoir conscience de sa présence sur terre et du monde qui l'entoure. Son esprit lui permet de se questionner sur ce qui dépasse le physique ( du grec méta : après, au-delà de).
L'Homme est d'abord un animal, animé, comme tout ce qui est vivant, "d'élan vital" (Henri Bergson), d'un "vouloir vivre" (Arthur Schopenhauer) et d'une "volonté de puissance" (Friedrich Nietzsche). Il répond donc à son instinct de survie qui le pousse à trouver une place dans la hiérarchie humaine pour se reproduire, en devenant un dominant ou un dominé. La volonté de puissance fait donc partie de sa nature. Il veut devenir le "chef" par tous les moyens, se servant de ses constructions mentales plus ou moins délirantes, la fin justifiant les moyens.
Aujourd'hui l'unité de mesure de cette volonté de puissance est l'argent, c'est pourquoi nous sommes en guerre économique.
Cette volonté de puissance à l'état pur débouche sur la barbarie, la même cultivée peut devenir raffinée par spiritualisation (arts, jugements...). L'uniformisation de notre société débouche sur un grégarisme moral à l'opposé de la réalisation spirituelle.
La racine du mal humain est donc la volonté de puissance qui nous anime en tant qu'animal.
L'Homme peut devenir un guerrier ou un artiste.

lundi 6 juillet 2015

Une dictature économique à visage démocratique, l'Europe.


"Une des réalisations de la civilisation industrielle avancée est la régression non-terroriste et démocratique de la liberté, la non-liberté efficace, lisse, raisonnable, qui semble plonger ses racines dans le progrès technique même".  Herbert Marcuse.
Sous les apparences de liberté se cache en vérité une dictature suffisamment subtile pour faire croire au plus grand nombre qu'il est encore libre.
L'Europe, une dictature économique à visage démocratique.